lundi 25 juin 2007

Déménagement !

Et oui, je déménage !
La nouvelle adresse est http://www.preval.eu
(attendez peut-être une journée...)

En fait, le nouveau blog sera plus joli, plus agréable, etc...

samedi 23 juin 2007

Photos...

Nouvelles galeries de photos sur :
http://atpic.com/2882

Premier week-end à Dubaï !!!

Départ à 8h00 de l'hôtel, avec une première petite déception, le pote chauffeur du réceptionniste voulait me prendre 120 Dhs au lieu de 100, parce qu'il avait compris Gold Souk et pas Old Souk (ce dernier étant plus loin). En fait, j'aurais du prendre le taxi, parce que pour le retour avec un taxi dubaïote (les plus chers), on m'a pris 60 Dhs.
Bref, j'arrive dans une ville complètement vide et inerte. Pendant quatre heures, j'ai erré dans les rues désertes de Dubaï. Le vendredi est en effet un jour chômé. Mais j'ai quand même pu me repérer dans Bur Dubaï et Deira, sous un soleil assommant, bien évidemment.
Pour me consoler, j'ai mangé dans un charmant petit café : le Basta Art Café. Il y a une petite exposition d'art contemporain. C'était vraiment manicuré, d'autant plus qu'il y avait la clim.

À 14h30, le musée de Dubaï qui explique l'histoire très récente de cette ville et les modes de vie de ses habitants ouvre, me permettant encore une fois de gouter au charmes de la climatisation. Ensuite, j'ai pu visiter la maison de Cheikh Saïd al-Maktoum, qui abrite une superbe collection de photos sur Dubaï entre 1960 et 1970. J'aurai même presque tendance à préférer le Dubaï de 1970...

Vers 17h00, la ville s'est enfin réveillé et les souks se sont remplis. Évidemment, il n'y avait que des indiens. Même si la marchandise exposée ne donne vraiment pas envie, l'animation est assez amusante. Mais le souk aux épices laisse vraiment à désirer, car il est tout petit. Le Gold Souk, qui fait de Dubaï une des places phares du commerce de l'or, n'est qu'une succession de boutiques. Et je n'ai pas pu trouver le souk aux parfums...
Puis comme j'en avait vraiment marre, Frank et sa sœur Justine m'ont ramené chez eux.

Vous allez vous demander, mais qui sont donc Frank et Justine. Et bien, ce sont les enfants de la présidente de Dubaï Accueil que j'ai contacté au début de mon stage. Il sont très sympas et même prêts à me présenter à leurs potes anglais. Du coup, on a passé une soirée assez agréables : pinte dans l'Irish Village, burger au Johnny Rockets, et chicha au Royal Mirage, en face du futur The Palm. Le lendemain, jet ski puis piscine-sauna au fameux Dubaï Golf Club...

mercredi 20 juin 2007

Les pakistanais



Certes, je côtoie essentiellement des hindous. Mais pour l'instant, ce sont les pakistanais qui m'ont le plus interpelé. En effet, les deux seules personnes qui m'ont abordé pour engager une discussion étaient des pakistanais. On pourrait en déduire que c'est un peuple très ouvert. En fait, les pakistanais sont tellement ouverts qu'ils en deviennent homosexuels, ou bisexuels. Le premier pakistanais m'a demandé au bout de 10 minutes, s'il pouvait venir voir ma chambre. Quelle marque d'attention !
Le deuxième était un peu plus fin. Il a poliment attendu la fin de ma conversation téléphonique avec mes parents pour me féliciter ensuite de posséder un aussi beau langage. Il m'a ensuite expliqué que je pouvais louer des filles pour quelques Dirhams, voir même des garçons pour une "petite gâterie"...

Le seul moyen de lui faire comprendre je n'étais décidément pas intéressé par une nouvelle expérience sexuelle était d'insérer dans chaque phrase le groupe de mots magiques "my girlfriend". Ca a marché, puis nous avons discuter du Pakistan et de sa plus ou moins mauvaise réputation.
Lorsque j'en ai parlé à mes amis hindous, ils m'ont tous dit "Be careful, they are all gays !"...

mardi 19 juin 2007

Relou, l'hindou...

Je commence vraiment à me faire chier dans l'usine de traitement. Ca fait presque deux semaines que je dois décortiquer l'usine pour tout savoir. Au début, c'était marrant parce que je ne connaissais rien. Mais maintenant, je sais où et comment l'eau est censée circuler, comment elle est censée être nettoyée, à quoi sert chaque tuyau (je dis bien chaque tuyau), etc... Pour apprendre tout cela, j'arrivais chaque matin à l'usine, je prenais les dessins industriels, puis j'allais sur le site pour tout repérer et apprendre par cœur. Au bout d'un moment, estimant que j'avais acquis suffisamment d'informations pour passer à autre chose et vraiment commencer mon stage (c'est à dire m'atteler à un vrai problème ou à une étude, ou quelque chose de ce genre), je suis aller voir Rajalingiam pour lui dire que je souhaitais avoir des tâches plus à long termes, parce que je ne savais plus trop quoi faire.

Le seul problème, c'est qu'il m'a mal compris. Parce que aujourd'hui, il s'est planté devant moi pour me poser quelques questions sur l'usine. Je connaissais toutes réponses, évidemment. Alors, il s'est mis à me poser des questions mais vraiment inutiles, du style : de quoi est fait ce tuyau, quel est son diamètre, quelle est le pression à l'intérieur, dans quel ordre sont disposés les détecteurs de gaz. Je lui ai gentiment répondu que les réponses se trouvaient dans les dessins techniques, ou alors, qu'il suffisait de ce rendre sur le site pour observer la disposition des détecteurs. Mais il m'a juste dit que c'était important.

Alors, je n'ai pas répondu, mais demain, je me lance.
En effet, pour lui, c'est important, puisqu'il va travailler dans cette usine pendant plusieurs années et la faire tourner. Mais pour moi, tant que je ne sais pas à 100% ce qu'ils vont me faire faire pendant les deux prochain mois, il est hors de question que je me mette à apprendre par cœur des détails soporifiques comme la vitesse minimum de circulation de tel fluide dans tel tuyau... Je veux d'abord savoir ce que je vais faire les deux prochains mois.

lundi 18 juin 2007

L'expat anglais

Les expats sont des personnages souvent très ... intéressants, parce qu'ils ont une vie pas comme les autres. Celui que j'ai rencontré l'est particulièrement.
Donc, il est né dans le Yorkshire, c'est donc un anglais. Mais il habite en Écosse, près du Loch Ness. Il aime beaucoup la région, c'est donc un écossais de cœur. Sa femme est à moitié irlandaise, il l'est donc presque aussi. Et il habité 20 ans en Afrique du Sud (ses deux filles y sont nées), il est ainsi quasiment naturalisé sud africain. Du coup, je lui ai suggéré de supporter l'équipe de France pour la coupe du monde de rugby, mais il a pas voulu.
Je lui expliqué que je comptais visiter les émirats, et donc me procurer une voiture. Il a beaucoup rigolé, puis il m'a vraiment refroidi : "Il n'y a rien à visiter aux Émirats. Il n'y a que du sable. Même les oasis ne sont pas terribles. Tu peux tout au plus essayer d'aller dans le nord, et encore...".
Voilà. Puis il s'est mis à se moquer de cette "habitude" qu'ont les femmes à se couvrir d'un voile noir, et à critiquer le mode de conduite dans ce pays.
Bref, je ne sais pas si tous les expats ont cette attitude condescendante, mais lui en tout cas, il la possède bien...

dimanche 17 juin 2007

Moalajah

Il ne s'est pas passé grand chose aujourd'hui. Je vais donc vous parler un peu plus de Moalajah, et de ce que je suis supposé faire.
Moalajah est le nom qu'utilise Veolia aux Émirats Arabes Unis. Cela fait une meilleure impression sur leurs clients locaux. Il sont en charge du réseau des égouts et de du traitement des eaux usagés. En ce qui concerne les activités de réseau, tout reste à faire. Et en ce qui concerne le traitement, c'est pareil. Pour l'instant, les plans de l'unité de traitement existe, et la construction a commencé depuis bien longtemps. je ne sais pas exactement dans combien de temps elle sera opérationnelle, mais cela ne devrait pas excéder fin septembre.

Si vous voulez en savoir un peu plus sur l'unité de traitement (style comment ca marche, où va l'eau, où vont les boues, etc...), déposer un petit message sur mon blog, et à partir de 10 réponses, je le ferai. Si vraiment vous ne voulez pas avoir des détails, ce n'est pas grave, mais laisser quand même un message.
Pour revenir à Moalajah, la partie la plus chronophage est celle du réseau. En effet, il faut connecter toutes les habitations et usines au réseau, et surtout, il faut mener une petite enquête sur tous les rejets d'eau. L'unité de traitement étaint essentiellement biologique, on ne peut pas y introduire n'importe quelle eau, sous risque de tuer tous les microorganismes. Il faut donc commanître tous les eaux rejetées et proposer des pré-traitements. Il reste encore une bonne partie des environs d'Ajman à considérer. Et bien que le contrat prévoie une mise en route courant 2007, tout le monde s'attend à voir la première goutte de "caca" pas avant 2008.
En ce qui me concerne, je dois avouer que moi-même, je ne sais pas trop ce qu'ils comptent me faire faire. Pourtant mon programme avait l'air d'être relativement bien établi : je devais dans un premier temps m'intégrer dans l'équipe responsable des petites études locales des eaux rejetées, puis ensuite, j'allais devoir analyser et régler quelques petits paramètres sur des cellules de traitement d'eau. Mais en arrivant, ils m'ont dit que je devais dans un premier temps rester avec l'équipe responsable des opérations (c'est celle qui fera tourner l'unité une fois qu'elle marchera) pour bien connaître l'usine. Et ils comptaient me donner pour cela trois quatre semaines. Cette idée n'est pas mauvaise dans le fond. Sauf qu'une unité de traitement des eaux, ça n'est pas un centrale nucléaire. On en fait vite le tour. Et maintenant, je ne sais plus trop quoi faire. Je vais donc bientôt demander des activités un peu plus intellectuelles...

samedi 16 juin 2007

Um Al Quwain


Um Al Quwain désigne à la fois un émirat et sa capitale. C'est l'émirat le plus pauvre puisqu'il n'a aucune ressource pétrolière. Les ingénieurs de l'équipe des opérations de Moalajah m'avaient invités chez eux. Ils habitent dans une sorte de colocation à quatre. Une fois là-bas (Ashraf a eu 40 minutes de retard le matin, ce qui m'a bien bousillé ma matiné), nous avons mangé un plat indien. C'était des sortes de pizzas indiennes (on mixe du riz et de l'eau, puis on fait cuire cette patte comme des crêpes dans une poelle ; ensuite, on l'utilise comme sorte de pince pour manger une viande en sauce, épicée bien sûr). L'après-midi, j'ai quand même pu forcer mes camarades à venir avec moi voir des sites archéologiques et un village abandonné (voir l'article correspondant). Évidemment, nous n'avons pu trouver aucun des sites, probablement parce que les cartes sur mon guide touristique étaient fausses.

Néanmoins, nous avons pu voir quelques beaux paysages. En fait, ces derniers n'étaient pas dans l'émirat d'Um Al Quwain, mais celui de Ras Al-Khaimah, situé plus au nord, et possédant des montagnes. En revenant en fin d'après-midi vers la ville, nous sommes passé par la vieille ville. Alors contrairement à ce qu'on s'imagine en Europe, la vieille ville (ou cœur historique) n'est pas constitué d'anciens immeubles et d'églises. Aux émirats, c'est un quartier avec des petites baraques blanches. Le terme "old town" signifie seulement que les groupes hoteliers et immobiliers ne tentent pas d'investir ce lieu avec leurs projets pharaoniques. D'ailleurs, je ne crois pas qu'il y ait des plans d'urbanisation vraiment bien définis aux émirats (mis à part à Dubaï). Les développement immobiliers récents que nous connaissons dans l'Occident sont tout simplement importé dans ce pays, et nous voyons alors des immense hôtels (jusqu'à 30 étages) cotoyer les petites habitations traditionelles, sans qu'on puisse distiguer des immeubles "intermédiaires", ou au moins des quartiers bien définis. Dans chaque ville donc, il y a cependant une petite zone "Old Town". À Um Al Quwain, elle est situé au bord de l'eau, en face d'une sorte de mangrove.

Puis le soir, Rajalingiam, le chef du département opération, voulait absolument faire une "party". Nous avons donc acheté une bouteille de Absolut Vodka (au même prix qu'en France), et du jus de pomme, puis voilà. Dans le magasin d'alcool (uniquement fréquenté par les indiens), j'ai pu apercevoir une bonne vieille bouteille de pastis (Ce n'était ni du Ricard, ni du 51, mais une sorte de marque Carrefour) à 100 Dhs, soit 21 €.
En discutant avec eux, j'ai pu apprendre que le marriage arrangé est encore de vigueur en Inde. Rajalingiam attendait tout simplement que ses parents lui proposent une femme ("maybe in one year, I don't know") et qu'il la ramène aux Émirats. La condition des indiens aux Émirats serait qualifiée de raciste en Europe. Les émiratis peuvent transgresser quand ils le veulent les lois, et peuvent même faire emprisonner un indien sous de faux motifs. Les indiens sont inégaux devant la loi. Ils évitent d'adresser la parole aux émiratis et éviteront toujours une confrontation. Ils savent qu'il n'obtiendront jamais une naturalisation (l'Europe est vraiement un rêve pour eux), mais comme ils n'ont pas de travail en Inde, ils viennent aux Émirats et ne se plaignent pas.
Donc voilà, c'était Um Al Quwain et mon équipe, mais je crois que je n'y retournerai pas.

Jazirah Al Hamra - un village à l'abandon

L'histoire de ce petit village est assez surprenante. En effet, ses habitants ont décidé d'abandonner le village, puisque celui-ci était régulièrement coupé du continent pendant les marées hautes. La lagune a été comblée dans les années 70, et un nouveau village a pu être construit sur cette terre gagnée sur la mer. L'ancien village est ainsi resté à l'abandon et l'est toujours.

Nous sommes donc rentré dans ce village. La structure des villes et villages n'a pas changé en trente ans : des grandes rues ou allées commerciales encerclent des quartiers d'habitations, qui eux sont sillonnés de petites ruelles. Dans le village de Jazirah Al Hamra, les maisons étaient relativement petites. Mais elles ont conservées un certain charme. Les boiseries peintes ont pu garder leurs couleurs. Les toitures sont toujours intactes, alors qu'elles sont faites de paille et de bois. Et les portes sont toujours aussi belles et décoratives. Pour les photos, je vous invite à aller sur mon site de partage de photos (adresse...).


Malheureusement, nous avons du écourter notre visite (il restait encore des tas de maisons superbes à voir). En effet, des émiratis nous "espionnaient" en voitures. Selon les hindous qui m'accompagnaient, ils n'appréciaient pas trop qu'on prennent des photos, et comme ils peuvent nous faire déporter sous n'importe quel motif, nous n'avons pas insité et nous sommes partis.

jeudi 14 juin 2007

Tourisme dans les Émirats


Je n'ai toujours pas de voiture. Je crois de moins en moins que je vais pouvoir en prendre une de Veolia. Du coup, il faudra que j'en emprunte une. Mais d'abord, j'ai essayé de trouver une carte routière. Je suis allé au City Center (sorte de Mall américain, avec un Carrefour), mais là-bas, les seules cartes que j'ai trouvé étaient minables. Je vais avoir du mal à les décrire, mais en gros, ça ressemblait à un dessin d'un petit enfant en maternelle. Il y avait moins de routes sur ces cartes que sur mon guide touristiques, et en plus, elles étaient ultra moches. Du coup,je crois que je vais essayer de choper des cartes sur internet pour les imprimer au bureau.
En attendant, je peux énumérer ce que je compte faire (et à la fin des trois mois, on comparera avec ce que j'aurai réellement visiter, et on verra si je suis un gland ou pas).
Tout d'abord, je vais ce week-end à Um Al Quwain. C'est une ville au nord d'Ajman (20 km), et en même temps, c'est le nom de l'émirat. Selon le guide, il n'y a pas grand chose à voir. Mais au moins, je serai avec les hindous avec qui je travaille, et ça sera bien marrant. Le week-end prochain, ces mêmes personnes me proposent de m'accompagner à Dubaï. Mais elles veulent y aller que le vendredi, alors que même en deux semaines, il est impossible de tout voir. En plus, j'ai peur qu'ils sont plus du genre, on va se ballader dans les centres commerciaux et regarder les vitrines de luxe. Donc de toute manière, il faudra que j'y retourne tout seul.
Ce que je fais ensuite est plus hypothétique. J'aimerai bien louer une voiture pour alles sur la côte est. La ville la plus importante sur cette côte est Fujairah. Les montagnes regorgent de vallées remplies d'eau, puis fait place à une large bande côtière, qui constitue une sorte de "grenier des émirats". Plus au Sud,en plein milieu de désert coincé entre l'Arabie Saoudite et les Émirats, Al Ain est la ville verte. C'est cité-jardin possède des superbes vues. Ensuite, il faudra monter tout au Nord vers le détroit d'Ormuz. cet endroit est surnommé "la Norvège du Proche-Orient". En effet, la côte recèle une multitude de fjords, dans lesquels on peut se baigner ! Et puis s'il me reste quelques week-ends, j'essairai de trouver quelques petites oasis dans le sud du pays (Oasis de Liwa). Donc il faudra vraiment que je trouve une voiture...

Comment se protéger du soleil...

Pour les touristes, la première chose à faire, c'est de ne pas oublier la crème solaire. Ca, c'est facile. Ensuite, il faut vite prendre les habitudes locales : ne pas s'exposer au soleil entre 11h00 et 15h00. Évidemment, si on travaille dans le BTP, c'est un peu plus compliqué. Ensuite, il faut se couvrir entièrement. Ce n'est pas pour se protéger des rayons de soleil, mais pour éviter de perdre trop d'eau. Ca peut paraitre bizarre, mais quand on s'aperçoit au milieu de l'après-midi qu'on a bu à peu près quatre litres d'eau, la nécessité de limiter la perte d'eau parait assez évidente...
Après, on peut s'amuser un petit peu à se mettre des mouchoirs un peu partout sur la tête, sous le nez, sur la bouche, etc... pour l'instant, je n'ai pas de mouchoir. Par contre, je coince mon bob Ricard sous le casque. Ca me donne une touche très...., enfin très....

mercredi 13 juin 2007

L'usine de traitement


Avant de vous parler de ma vie à Ajman, il faudrait que je vous décrive un peu ce que je vais faire dans cette ville.
Je vais travailler pendant trois mois à Moalajah. Ce nom signifie littéralement "traitement", et c'est l'entreprise en charge du traitement des égouts d'Ajman. Cette entreprise est détenue à 60% par Veolia. Et la tâche est rude : il n'y a pas de réseau d'égout. À la place, tout escadrille de camions citernes sillonnent la ville et vident les citernes de chaque maison ou habitation, pour rejeter ensuite leur contenu dans une vaste plaine. D'ailleurs ces camions sont oranges et conduisent comme des tarés, car ils sont payé à la quantité.
Bref, pour l'instant, Moalajah est en train de développer un réseau d'égout et de construire une unité de traitement, qui rejettera l'eau propre dans la mer. J'arrive juste au bon moment, puisque les différentes parties du procédés s'achèvent peu à peu. L'unité est situé entre Ajman et Um Al Qwairn et se trouve plutôt à l'intérieur des terres.


Comme on est dans les Émirats, il n'y a que du sable et du soleil dès que l'on s'écarte de la mer. Du coup, il faut vraiment se protéger avec des lunettes de soleil, de la crême solaire, et des sortes de tissus coincés entre le casque et la tête. J'essairai de me prendre en photo la prochaine fois...

Manger à Ajman

En tant que bon français, je vais commencer par raconter comment et où je mange.
Donc déjà, pour les petits-déjeuners, je me débrouille avec ce que j'ai dans ma nano-chambre. J'ai du pain de mie sans grille-pain et de la confiture, qui doit être aux framboises d'après le petit dessin. J'ai du jus d'orange-carotte (c'est l'office-boy de Moalajah qui me l'a acheté). J'ai du lait, mais il n'est pas très bon. Et puis enfin, j'ai des Kellogs special K. C'est ce dernier article qui m'a couté le plus cher, avec le café instantané Nestlé. Et n'oublions pas non plus la bouilloire que je viens d'acquérir pour la modique somme de 5 euros.
Pour le midi, c'est beaucoup plus compliqué. Tout le monde arrive au bureau avec des TupperWares remplis de riz et de viandes diverses et variées (poulet, bœuf, mouton), avec bien sur une sauce mega épicée pour un occidental comme moi. Les gars des Philippines, eux, ramènent des petits poissons frits. C'est assez marrant de les voir ranger leur bureau à midi pour sortir leur étalage de poissonnier. Et puis moi, ben je vais à la station service (l'unité de traitement est situé à l'extérieur de la ville...) m'acheter un pauvre sandwich. Mais je vais essayer de trouver une sorte de caféteria près de mon hôtel qui accepterait de me préparer un repas pour midi , et ceci dès le matin.

Par contre, le soir, c'est beaucoup plus marrant. J'ai d'ores et déjà choisi mon bistrot préféré : le Al Qamar Cafeteria. Ils ont tous hindous dans ce restaurant, comme tous les restaurants autour de mon hôtel. Ils ne parlent pas l'anglais, mais ils comprennent "sandwich", "chicken" et "beef". Avec ça, j'arrive à obtenir une nourriture à peu près variée, en considérant bien entendu des périodes de trois jours (parce que après, je retombe sur les même plats). Les tenants de cette cafet' commencent à me reconnaitre. Ils savent que je prends un thé, mais bon, la communication n'est pas très fluide. Une alternative pourrait être le Sea Rock Café. C'est en gros la même chose que la Al Qamar Cafeteria, mais en plus populaire. Du coup, tous les émiratis s'arrêtent en voiture devant ce café, et se font servir. Et comme ce sont les rois, ils sont prioritaires, et en 30 minutes d'attente cumulées, j'ai réussi à n'obtenir que deux sandwichs de 2 Dhs chacun (soit 50 centimes).
Mais je vais essayer de prospecter un peu plus loin autour de mon hôtel. Ce soir, par exemple, je suis allé au Pekin.


C'est LE restaurant chinois d'Ajman. J'avoue, je n'ai toujours pas trouvé de restaurant arabe. Quand la serveuse m'a dit que le plat sur lequel j'avais jeté mon dévolu était épicé, je ne l'ai pas cru. En effet, les chinois du cinquième font de la cuisine tout à fait convenable en ce qui concerne les épices. Par contre ici, ils ne mettent pas juste un petit peu de poudre de piments dans leurs plats, mais des piments entiers. Bref, j'ai presque regretté mon choix.

Demain, je vais essayer de trouver un autre restaurant, mais à tout les coups, il sera indiens, parce qu'il n'y a que ça...

mardi 12 juin 2007

Pourquoi le blog ?

Et voilà, je suis isolé à Ajman, petite ville au Nord de Sharhjah, elle même au nord de Dubaï. C'est à 15 km à vol d'oiseau de cette dernière ville.
Et à chaque fois que je me connecte, il y a toujours quelqu'un sur msn, avec qui je passe des heures à raconter mes petits malheurs et mes surprises. Du coup, hop, un petit blog, comme ça, je vous renvoie tous à cette sorte de journal.
Normalement, je mettrai quelques photos sur ce blog, mais la plupart de mes photos seront sur un autre site dont je préciserai l'adresse ultérieurement.
Voilà tout.
Bonne lecture

Cyrille